Amélie Théberge
Meghann Dionne, une ancienne journaliste, démarre sa petite entreprise de rembourrage à Péribonka.
L’idée de démarrer sa propre entreprise lui est venue, car elle était en remise en question. Elle voulait changer de domaine, car elle trouvait que le journalisme c’était très prenant. Sa mère, qui a une passion pour le rembourrage, avait décidé de suivre un cours de rembourrage. Meghann a alors décidé de le faire avec elle. « Puisque j’aimais la couture, le rembourrage, je trouve que ça allait dans le même sens, un peu artistique et je me disais que les connaissances, elles me serviraient pour le reste de ma vie si je voulais faire mes propres meubles », dit la jeune Péribonkoise.
Pour faire du rembourrage, cette dernière a fait un DEP en rembourrage qui est donné par l’École national du meuble et de l’ébénisterie du cégep de Victoriaville. Le DEP dure 9 mois et s’étend sur un an. « Ça va être une belle année passée avec ma mère », se dit la jeune entrepreneure.
L’ancienne journaliste a décidé de démarrer son entreprise, car elle voulait être maître de son temps. Elle voulait de nouveaux défis. Elle était aussi intéressée par l’aspect administratif. Puisqu’elle a des connaissances avec le journalisme, elle a pu créer l’image de sa marque, faire la promotion de son entreprise elle-même. « Je veux travailler pour moi-même et non pour un autre ».
La rembourreuse doit relever des défis au quotidien. Elle doit gérer des clients plus difficiles. Elle n’a pas beaucoup de temps pour vraiment travailler sur les meubles. Elle travaille beaucoup d’heures par semaine qui sont non-rémunérées. « Il y a beaucoup de tâches connexes qui viennent avec ça et les estimations, puis la comptabilité, donc ça prend beaucoup de temps, c’est très prenant avoir une entreprise en même temps d’avoir un petit bébé ».