Frédérique Cyr
La pression est grande pour les premières années dans les camps d’entrainement du hockey de la ligue du Junior AA de Beauce Appalaches.
Du point de vue de Jérémy Bernatchez, un joueur de première année avec les Beaucerons de Sainte-Marie de Beauce, la pression et l’anxiété de bien performer est présente, surtout pour un jeune homme de 17 ans. « J’ai ressenti un gros stress avec l’arrivée de l’école en même temps, puis je n’avais pas joué à Sainte-Marie depuis quelques années. Il y avait une pression, mais j’ai été capable de la surmonter avec les vétérans qui m’ont aidé », mentionne-t-il.
Pour un jeune comme Jérémy, il est très important d’être encadré durant des situations stressantes ou de panique. L’entraineur chef des Beaucerons, Jean-François Bernier, qui lui recrute de nouveaux jeunes chaque année, s’assure que ceux-ci ont un bon soutien. « Dès les camps d’entrainement, la famille des Beaucerons se forme et le leader est tellement fort au travers du groupe », soutient-t-il. Dans le hockey de nos jours, les entraineurs deviennent de plus en plus des modèles, on peut même dire des psychologues, pour les joueurs. C’est aussi avec les bras grands ouverts que les entraineurs encouragent les joueurs à se confier à eux.
L’entraineur pense aussi à bien former les nouveaux arrivants dès la saison qui précède leur arrivée dans l’équipe. Cela les aide à être beaucoup moins stressés et aussi pour qu’ils soient déjà prêts à leur prochaine saison de hockey dans l’équipe.
À la suite des camps d’entrainement, la pression baisse. « On est une grande famille et on se tient les coudes. C’est vraiment ça le calibre Junior AA. Tout le monde m’a inclus dans l’équipe, car on était là juste pour un même but commun, c’est de gagner », raconte Jérémy. Plus que la saison avance, de plus en plus de liens se tissent entre les joueurs et les entraineurs.