Lily-May Fournier
Un manque de financement ainsi que de la difficulté à retrouver les équipes de production obligent le Prisme Culturel à adapter son traditionnel ballet Casse-Noisette.
Le ballet Casse-Noisette du Prisme Culturel est, depuis plus de 25 ans, une tradition régionale. Freiné par la Covid-19 en 2020, des défis l’ont forcé à s’adapter. Une version écourtée remplacera donc la production habituelle.
Le manque de financement et de commanditaires a constitué un obstacle important à la remise sur pied du spectacle. « Certains de nos partenaires réguliers ne pouvaient plus nous soutenir. Nous devons maintenant les convaincre de nous financer de nouveau », dit la coordonnatrice au Prisme Culturel Annie-Pier Fortin.
Reconstituer l’équipe de production a également été un défi pour l’école de danse. La plupart des employés avaient quitté le monde du spectacle durant la pandémie. « Les bénévoles sont de plus en plus difficiles à trouver de nos jours », ajoute Mme Fortin.
La planification tardive du projet a forcé l’équipe de production à faire une version abrégée du ballet. « Nous avons voulu minimiser les impacts sur les danseurs en enlevant les répétitions de fin de semaine. La production originale n’était donc pas envisageable », explique Annie-Pier Fortin.
La production complète devrait toutefois revenir dans les prochaines années. « Le gros manque cette année sera dans les décors. Notre but est d’améliorer le spectacle d’année en année et d’éventuellement présenter le Casse-Noisette original », confie la coordonnatrice.
Pour les danseurs, il a été difficile de ne pas avoir ce projet pendant deux ans. « En plus d’être un objectif à atteindre, le Casse-Noisette était une occasion de nous produire sur scène et de communiquer notre passion », mentionne Heidi Fortin, danseuse dans le programme art-études.
Ce sont les 16 et 17 décembre à la salle Michel Côté à Alma que le Prisme Culturel présentera le Casse-Noisette.