Emy-Jade Plante
« Le manque de main-d’œuvre parmi les enseignants et dans les services adaptés fait en sorte que plusieurs élèves décrochent de l’école », affirme une enseignante en adaptation scolaire de l’École secondaire à l’Érablière dans Lanaudière, Mélanie Mc Gurrin.
Celle-ci explique que s’il y avait beaucoup plus de personnel dans les écoles, moins d’élèves lâcheraient. Les problèmes comme le trouble d’apprentissage et le trouble de comportement devraient être détectés le plus tôt possible. « Malheureusement ce qui arrive, c’est que nous devons attendre que l’élève ait des échecs, des cotes et qu’il se fasse diagnostiquer, ce qui prend énormément de temps, mais le mal est déjà fait », affirme-t-elle
Le manque de main-d’œuvre impacte les enseignants. Pour le moment, Mme Mc Gurrin n’est pas obligée de faire du remplacement, car quelques enseignants se proposent à le faire. Par contre, dans certaines écoles, plusieurs sont contraints d’être disponibles durant une période par semaine pour faire de la suppléance.
Plusieurs choses sont à améliorer dans ce système. Comme le fait qu’il ne faudrait pas attendre que les élèves soient rendus avec des problèmes majeurs pour que l’on les aide. « Si les enseignants avaient des tâches moins lourdes, cela faciliterait l’aide aux élèves et qu’ils auraient beaucoup plus de temps pour aider, les jeunes en difficulté », croit Mme Mélanie Mc Gurrin.
Cette enseignante trouve de bons côtés au système de l’éducation. Elle raconte que ce qu’elle aime dans ce dernier, c’est qu’il permet de créer les jeunes de demain. Elle explique que « plusieurs programmes de formation mettent de l’avant le monde du travail pour les jeunes qui sont plus démotivés. », ce qui aide de nombreux adolescents.