Les nouvelles réalités du journalisme sportif

Courtoisie

Noah Gauthier-Morin

 

Au cours des dernières années, la réalité des médias en général a évolué en raison des nouvelles
technologies et le journalisme sportif ne fait pas exception.

 

Journaliste sportif depuis 2006, Guillaume Lefrançois a présentement le mandat de couvrir les
activités du Canadien de Montréal pour le journal La Presse. Selon lui, certaines nouveautés
rendent le métier un peu différent qu’auparavant.

 

« Depuis la pandémie, les points de presse sont transmis en direct, cela fait en sorte que les
journalistes ou ceux qui ne le sont pas sont en mesure d’écrire des articles et des analyses à partir
de la maison pendant que nous sommes sur le terrain en train d’écouter les propos des joueurs
et des entraineurs. On dirait une lutte contre le temps, cela rend difficile de sortir une nouvelle
avant les autres. »

 

Depuis l’arrivée des réseaux sociaux, plusieurs médias ont été créés pour couvrir l’actualité du
Tricolore, toutefois plusieurs articles ont pour but d’écorcher un journaliste en particulier en
raison d’une opinion différente sur une situation. Une fois le texte publié sur les réseaux sociaux,
plusieurs internautes publient des commentaires irrespectueux visant le journaliste et cela peut
mener à une haine générale si plusieurs propos de ce dernier sont différents de la pensée des
internautes.

 

« J’essaie de me tenir loin de ces situations-là, le fait que je sois journaliste et non chroniqueur
m’expose moins à ça. Si des gens viennent m’écrire en privé pour m’écrire de manière
irrespectueuse, je vais les bloquer automatiquement », a affirmé Guillaume Lefrançois. Il ajoute
également que ce genre de situation vient déranger un peu l’environnement médiatique.
M. Lefrancois rappelle qu’un journaliste se doit de garder une neutralité en tout temps. Ce qui
veut dire qu’il est important de ne pas faire preuve de partisanerie lorsqu’il est temps de rédiger
un article.