Jérémie Lachance
Justin Trudeau apporte des changements à la loi sur les armes à feu lors d’une conférence de presse le 21 octobre. Cette loi visait à améliorer la sécurité au Canada en empêchant tout individu de vendre, d’acheter ou de transférer une arme de poing.
Auparavant, la loi était beaucoup moins stricte. En effet, c’était plus facile d’y avoir accès tel que Dominique Lachance, un propriétaire d’armes à feu, le mentionne à ce sujet. « J’ai dû faire un cours de huit heures à Montréal. À la suite de ça, y’a fallu que j’aille faire une demande au poste de police. Ça se fait toujours avec la (GRC) Gendarmerie royale du Canada. Il vérifie ton dossier pour savoir si tu as eu des problèmes de violence ou de bataille. Ensuite tu fais toutes ces démarches-là, appelées les méthodes dissuasives, pour que tout le monde n’y aie pas accès. Par la suite, tu fais ta demande officielle avec tous ces documents-là et tu réussis à avoir ton permis avec restriction pour acheter une arme. » C’était comme ça qu’il fallait procéder avant la nouvelle loi pour obtenir une arme de poings.
De plus, en lien avec le transport, Dominique affirme que « lorsqu’il a fait l’achat de l’arme, il a dû faire une demande à la GRC » pour avoir un permis de transport. Il a aussi dit que « quand tu transportes une arme à feu, il faut utiliser le chemin le plus court et ne pas faire d’arrêts. »
Tandis que maintenant, le gel national sur les armes de poing interdit l’achat, la vente et le transfert de toutes armes. La loi s’est beaucoup resserrée. Durant une conférence de presse, Justin Trudeau a expliqué que dorénavant il ne sera plus possible de se procurer d’armes non-autorisées. De plus, les personnes coupables de violence se feront retirer leur permis d’arme. Il y aura un programme de rachat d’armes obligatoire pour certains propriétaires. La peine maximale est augmentée à 14 ans de prison pour les personnes fautives de contrebande.