Comprendre la disparition des abeilles

Léonie Bouchard
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Maëllie Gandy 

La disparition des abeilles n’a jamais été aussi préoccupante qu’aujourd’hui.  

Stéphane Bouchard, apiculteur dans la région du Saguenay, nous explique que le réchauffement climatique a une grande part de responsabilité dans la disparition des abeilles, avec l’apparition des maladies et des insectes nuisibles.

L’agriculture joue également son rôle, avec l’utilisation massive de pesticides ainsi que de vastes parcelles de monocultures. Les pesticides ont différents effets sur ces insectes pollinisateurs comme des paralysies, des pertes d’orientation, des morts prématurées… En plus de cela, certains se répandent lors des temps de pluies, ce qui contamine plus de terres, comme le néonicotinoïde qui est l’un des pesticides les plus mortels pour ces dernières.

L’apiculteur ajoute que face à ces éléments les gouvernements ne mettent pas ou peu d’actions en place pour lutter contre leur disparition. Ils continuent d’entretenir les espaces publics, terrains de golf, terrains de football … avec des herbicides qui tuent ces dernières. Selon Stéphane Bouchard, arrêter les herbicides serait déjà une bonne solution pour préserver les abeilles. « Je ne comprends pas l’intérêt des herbicides, nous ne mangeons pas l’herbe. » Il ajoute que « nous avons un rôle à jouer aussi, comme laisser pousser nos pelouses. »

Le propriétaire de Valé O Miel explique que la disparition des abeilles n’est pas assez prise au sérieux. Sans ces pollinisatrices « l’humain est amené à disparaitre, elles font un travail colossal en pollinisant un grand nombre de plantes ». En effet, les abeilles produisent plus de 84% de notre alimentation. Si elles disparaissent, nos rayons de supermarchés seraient vides et l’Homme aurait un régime pauvre (en fibres, vitamines …), et il serait alors fortement carencé.

L’apiculteur mentionne également sa perte. « L’année dernière j’avais 200 ruches, et en un hiver j’en ai perdu 100 ».