Alexandre Gagnon
Le basketball fait de plus en plus parler dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Depuis le début de la pandémie, les projets entourant le basketball se font de moins en moins rares à travers le Québec. Ce sont les habitants de la région qui vont pouvoir en profiter, grâce à l’arrivée de plusieurs équipes de basketball dans différents cégeps du Saguenay-Lac-Saint-Jean. Ainsi que l’arrivée d’une équipe professionnelle dans la province prévue pour 2023.
Après avoir vu Chris Boucher se faire repêcher en 2017 et les Raptors de Toronto être sacrés champions de la NBA en 2019, ce serait logique de croire que les Québécois avaient tout devant eux pour tomber amoureux du sport. Dans la région c’est exactement ce qui s’est passé. Le co-fondateur et directeur sportif de l’académie d’Alma, Simon Leblanc, explique que « le niveau de jeux, selon moi, a baissé, mais le taux de participation lui a augmenté. » Pour lui, la pandémie a aussi eu son rôle à jouer dans l’essor du basketball. Il pense aussi que le manque d’entraineurs nuit beaucoup au développement des joueurs.
Madame Karen Méroz, technicienne en loisir au cégep de Saint-Félicien, pour sa part, explique que depuis 2019, le projet de faire une équipe se fait entendre. En effet, un élève du cégep est venu proposer l’idée et l’établissement a fait son possible pour obtenir le meilleur environnement possible pour les joueurs. Malgré la pénurie de main-d’œuvre, le cégep a réussi à trouver un coach assez rapidement pour pouvoir démarrer le programme de basket cette année dans la ville de Saint-Félicien.
Le basketball gagne en popularité sur le terrain, mais aussi dans les gradins. À la suite de la création de l’Alliance de Montréal, une équipe professionnelle évoluant dans la Ligue canadienne de basketball, l’Académie d’Alma a décidé de présenter du basketball professionnel dans une région francophone. À partir de janvier 2023, une équipe professionnelle de la TBL s’installera dans la ville d’Alma et jouera 12 parties à domicile et 12 parties à travers l’Amérique du Nord. Le co-fondateur explique aussi qu’il aimerait devenir un pilier très important pour la francophonie dans le basketball. En instaurant une équipe de haut calibre dans une région où les gens parlent seulement français, ça aiderait les jeunes à ne plus être bloqué par la langue.
