Alexis Gauthier-Gagné
Pendant que la plupart des élèves se reposent après leurs cours, les étudiants-athlètes s’entraînent rigoureusement. Raphaëlle Charbonneau et Simon Calvet-Cowan le vivent à tous les jours.
Le sport a une grande place dans leur quotidien. Simon a 12h de pratique chaque semaine, en plus des matchs durant la fin de semaine. « Le sport et l’école, c’est deux gros plans dans ma vie », explique le quart-arrière des Cougars de St-Léonard, à Montréal.
Ces étudiants possèdent l’habileté essentielle de bien gérer leur temps. En entrevue, la coureuse de cross-country confie « Des fois, ça m’arrive de sauter un gym pour faire des devoirs ». Étant en technique au Cégep, elle a beaucoup de travaux et d’heures de cours. Elle se doit de les prioriser avant ses séances de course.
Prioriser l’école peut sembler difficile, surtout quand le sport que l’on pratique est notre passion. En ce moment, c’est la période stressante des séries éliminatoires au football. Se concentrer en cours de français deux heures avant de jouer un match aussi décisif est un défi auquel chaque étudiant-athlète doit faire face tous les ans.
La grande demande des entraîneurs est aussi un élément de pression. Simon avoue « Les coachs nous mettent la pression pour venir aux pratiques et réussir à l’école ». Il y a une grosse attente scolaire et sportive quand on fait partie de l’équipe collégiale. Ses parents veulent qu’il poursuive le football, mais à condition que ses résultats scolaires soient bons.
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