Victor Poulin
Fondé à Montréal en 2020 par le chanteur et baryton Pierre Rancourt et lancé officiellement cet été, le tout nouvel organisme à but non-lucratif le Volier a comme mandat de promouvoir la diversité culturelle et l’ouverture d’esprit tout en éduquant la jeunesse avec les arts.
M. Rancourt explique que c’est dans un milieu comme Montréal où la pluralité des cultures est omniprésente que le Volier produit des activités et des ateliers offertes aux jeunes du préscolaire jusqu’au secondaire afin de favoriser l’inclusion sociale. C’est dans la musique, la poésie et le chant que le Volier recherche à éduquer par la médiation culturelle.
Il mentionne aussi que l’objectif de ces ateliers sera de produire des spectacles qui pourront lier les différentes cultures à celle québécoise. C’est avec la collaboration de Nathalie Leclerc, fille du chanteur Félix Leclerc, que le premier spectacle sera produit en août 2024 à l’Espace Félix Leclerc à l’île d’Orléans. On y retrouvera un mélange de cultures entre les textes et les chansons de l’icône québécoise et celles de la musique du monde.
Les ambitions futures de l’organisme seraient de sortir de la scène montréalaise et de se faire connaître ailleurs. On compte diffuser le spectacle à la plus grande échelle possible à travers la province. À long terme, on vise même l’international. « On vit dans un monde où les migrations ne vont pas aller en se réduisant », remarque le président-directeur général et artistique. De plus, il explique qu’on aura donc encore plus besoin d’outils pour communiquer notre culture et s’ouvrir à celle des autres.
Il faut savoir que les classes dans lesquelles se font les ateliers du Volier sont des classes ILSS (Intégration linguistique scolaire et sociale). Celles-ci prônent l’apprentissage du français et l’adaptation à la culture d’un nouveau milieu. Selon l’Institut de la statistique du Québec, la province a atteint un nombre record de près de 150 000 nouveaux migrants en 2022.
