Sarah Champoux
Au lendemain du 7 novembre 2021, Lucie Allard commençait son premier mandat en tant que mairesse de Bécancour. Deux ans plus tard, son quotidien la surprend toujours par la diversité de responsabilités qu’apporte son métier, particulièrement en région.
Selon Mme Allard, la plus grande responsabilité d’un maire ou d’une mairesse est de prendre chaque décision dans l’intérêt de tous. « Ce ne sont jamais les intérêts personnels qui doivent primer, mais bien les intérêts de la population », mentionne-t-elle. Pour respecter cette mission, elle précise qu’il faut rester humble et être à l’écoute des citoyens sans franchir les limites de son rôle.
La mairesse de Bécancour se nourrit de l’absence de routine que procure son métier. Elle doit être prête à rencontrer des individus de tous les milieux, tout en se gardant des moments pour être sur le terrain.
Elle rappelle que la politique municipale est le palier de gouvernement le plus près des citoyens. Les députés étant souvent appelés à Québec ou à Ottawa, c’est la mission des maires d’alimenter les élus provinciaux et fédéraux en information pour que ceux-ci puissent forger des lois à l’image de leurs circonscriptions.
Les conditions de travail d’un élu sont un sujet tabou, déplore Lucie Allard. La mairesse de Bécancour est d’avis qu’un des plus grands enjeux de cet emploi est la conciliation travail-famille, particulièrement pour les femmes ayant des enfants, puisqu’il est pris en compte dans la société que les politiciens ont toujours du temps à consacrer à leur métier.
Depuis le début de son mandat, Mme Allard a appris à travailler avec les médias, un élément qui la rendait nerveuse en commençant son nouveau poste. Avec le temps, elle a apprivoisé le métier de journaliste, qui est similaire à celui d’un élu selon la mairesse. « Ce sont des gens de cœur qui, eux aussi, font ce métier-là pour aider la population. On vise, en principe, les mêmes objectifs. Une fois qu’on a compris ça, ça va mieux », précise-t-elle.