Guillaume Bélanger
Il y a maintenant 6 ans, la crosse est introduite comme nouveau sport à St-Eustache. Norman Cédilotte, récemment récipiendaire du prix Chris Sanderson, est l’un de ceux qui a apporté cette idée à la réalité. Après 6 ans, quelle évolution ce sport a eue dans la région et est-il encore présent ?
En 2016, la crosse est introduite dans les sports offerts par la ville de St-Eustache. Pas plus d’un an plus tard, elle va s’agrandir dans la région pour maintenant regrouper cinq villes comme St-Eustache, Deux-Montagnes, Sainte-Marthe, Saint-Joseph et Oka. Six ans plus tard, la crosse est toujours présente dans l’alignement des sports offerts par cette région.
À la suite de l’inauguration du sport, la pandémie frappe à nos portes. Malgré les trois ans d’absence, une petite perte de popularité a été observée, mais la recherche de nouveaux joueurs est grandement sollicitée. Et comme Norman l’a spécifié, “à court terme oui elle va en perdre, mais à long terme nous allons voir un regain de popularité.”
Et avec ce regain de popularité, il aimerait promouvoir la crosse partout au Québec. En étant anciennement membre du conseil d’administration de la crosse, il souhaite vraiment pousser le Québec à apprendre la crosse et même aller chercher des membres de communautés autochtones pour diriger certains programmes. Il souhaite aussi faire comprendre aux gens qui craignent ce sport qu’il n’est pas aussi dangereux que cela puisse paraître. “Avec un bon enseignement, ce sport est aussi plaisant que tous les autres sports possibles de pratiquer au Québec » comme il l’a mentionné.
Pour conclure, la crosse est un sport en développement qui pourrait éventuellement toucher une grande partie du Québec et le reste du pays. Et avec l’arrivée de la crosse féminine aux Jeux du Canada, une plus grande communauté pourrait se développer dans les prochaines années à travers ce sport.