Édouard Bérubé
Pendant sa carrière, un joueur évoluant dans la LNH moderne va faire face à plusieurs types de pressions (performance, média, attente élevé et pression de l’extérieur). Certains joueurs sont capables de gérer ces sources d’anxiétés en étant bien encadrés et en étant bien mentalement. C’est le cas de la recrue des Oilers d’Edmonton, Xavier Bourgault.
Se faire repêcher au premier tour par une équipe de la LNH peut être une source de pression au niveau de la performance. L’équipe en choisissant si tôt, place énormément d’attentes envers le joueur sélectionné. Dans ce cas-ci, l’attaquant Xavier Bourgault, très humble, se considère comme l’un parmi les autres avec les Oilers d’Edmonton . « Quand tu arrives au camp d’entraînement, il n’y a plus de numéros. Mais, tu es quand même reconnu comme un choix de 1er tour, alors c’est sûr que tu veux performer. »
La pression peut également provenir de l’extérieur avec les partisans et les nombreux médias qui couvrent l’équipe. Pour Xavier cette pression externe est encore assez nouvelle, lui qui vient tout juste de finir sa carrière dans le junior.
Dans un marché canadien, comme celui d’Edmonton, la pression de l’extérieur est accentuée. « À Edmonton, je me promenais dans la rue et les gens arrêtaient et criaient mon nom et me parlaient ».
Cette année, Xavier débute sa carrière professionnelle avec les Condors de Bakersfield dans la AHL et il a la chance d’avoir des vétérans comme Brad Malone et Seth Griffith, comme mentor. Ces deux vétérans sont d’une aide précieuse à Xavier . « Ils m’aident beaucoup dans les pratiques. Tout le monde m’a accueilli et j’ai même reçu des textos de Connor McDavid, Leon Draisaitl et de Darnell Nurse. »
Bourgault s’est senti émerveillé de rencontrer ces vedettes pour la première fois . « Tu te sens émerveillé, tu les regardes depuis que tu es jeune. »
Côtoyer des vedettes de cette trempe et se sentir le bienvenu dans l’équipe ne peut qu’aider à se sentir bien et ne penser qu’à jouer au hockey et à performer!