Véronique Houde
L’athlète de canoë-kayak, Elizabeth Desrosiers-Mcarthur, compte bien reprendre sa place lors des championnats du monde d’Italie 2023.
Elle est entrée sur la scène internationale en participant aux régates des espoirs olympiques de 2021. Alors âgée de 16 ans, la jeune femme s’est fait remarquer en se positionnant au premier rang lors de la course individuelle de 200m. Grâce à ce résultat, elle a mérité une place, un peu plus tôt cette année, aux championnats du monde juniors de canoë-kayak. Lors de ceux-ci, elle a d’ailleurs su se positionner au 5e et au 10e rangs.
Annoncer un retour à cette compétition d’envergure mondiale lui offrirait d’ailleurs l’opportunité d’augmenter ses résultats au sein des classements internationaux. Elle se rapprocherait ainsi de son objectif final : les Olympiques.
Toutefois, elle demeure consciente des efforts qu’elle doit déployer pour arriver à ses fins. « Aller à une compétition de niveau international implique beaucoup d’entrainements assidus. » De plus, pratiquer un sport de haut niveau comporte plusieurs défis.
À ce sujet, les athlètes de canoë-kayak canadiens doivent composer avec les changements de saison. « Dès qu’il commence à faire trop froid, nous ne risquons pas de tomber à l’eau et de mettre en péril notre santé. À ce moment-là, nous nous tournons donc, vers la natation, l’entrainement en salle et, lorsque la neige arrive, vers le ski de fond », précise-t-elle.
Plus personnellement, Mme Desrosiers-Mcarthur doit composer avec la gestion de son stress au cours de ses compétitions. « Avoir des pensées positives et prendre conscience de sa zone de contrôle n’est pas toujours facile. » Elle nous révèle cependant que « son entraineur est présent pour elle lorsqu’elle vit des moments plus difficiles et qu’il la soutient énormément au cours de son cheminement. »