Audrée Ann Curodeau
L’aide humanitaire a changé la vision de voir de Patricia Labrecque depuis son voyage en 2016 en Afrique.
Depuis son plus jeune âge, Patricia Labrecque a toujours su qu’elle partirait un jour en Afrique pour aider en donnant de son temps. « En fait c’est un rêve depuis que je suis petite, j’ai toujours dit que je vais aller en Afrique un jour faire de l’aide humanitaire », explique Mme Labrecque.
Originaire du Québec, elle est partie quinze jours faire l’enseignement du français et des mathématiques dans les écoles primaires du Burkina Faso. Il y avait aussi des cours de danse en après-midi et certaines activités planifiées. C’est un système différent du Québec dit-elle. « Puis on faisait des activités avec eux aussi, c’était juste quelques heures, il n’y a pas de pression de huit heures par jour. »
Elle voyait concrètement l’impact qu’elle avait sur la vie des jeunes et des familles. « C’est vraiment la reconnaissance, de voir leur sourire puis de les voir heureux et de les voir reconnaissants envers nous. »
En revenant au Québec, Patricia Labrecque s’est aperçue que non seulement elle avait créé des liens avec les Burkinabès, mais qu’elle revenait grandie et la tête remplie de nouvelles connaissances de la vie. « Moi j’ai vraiment grandie aussi au travers de tout ça, d’apprécier plus aussi ce qu’on a. » Partir là-bas l’a aidé à son développement personnel.
Mme Labrecque n’est pas partie seule. Elle était accompagnée de sa sœur et d’un organisme se nommant Double sens. Tout y était inclus dans le prix de départ : la nourriture, le logement, un safari et une excursion pour voir les crocodiles.
Passer autant de temps avec ces personnes fait que certains liens sont créés. Patricia est toujours en contact avec certaines familles qui vivent dans l’Afrique de l’Ouest. Elle était hébergée dans une famille locale de la ville, qui lui faisait découvrir sa culture et son mode de vie. « Ça m’a aidée personnellement à apprécier la vie et apprécier ce qu’on a. »