Zachary Marchand
Depuis 2019, plusieurs lois ont été établies au sujet des pitbulls au Québec qui restreignent leurs possessions. Ils sont maintenant considérés comme dangereux, ce qui rassure les victimes d’attaque de chien tandis que certains sont en désaccord.
Depuis plusieurs années, les cas d’attaques et de morsures se multiplient au Québec. Le gouvernement a donc instauré plusieurs lois pour tenter de contrôler cette race de chien. Toutefois, un employé qui travaille au refuge la passion de Rubie, depuis 3 ans, Alex Bouchard, est contre cette norme. « On pense vraiment que les lois sont trop strictes concernant les pitbulls. Faut savoir qu’un chien mal éduqué peut mordre et au contraire un berger allemand peut être autant agressif qu’un pitbull », admet-il.
De son côté, une victime de 17 ans, ayant subi une attaque, Miguel Gingras, se réjouit des nouvelles lois. « Je me dis que si la loi est la suivante, cela doit être parce que les gens n’ont pas confiance, comme moi », affirme-t-il. De plus, la victime souligne que cet incident lui a fait changer d’opinion sur cette race de chien. Lui-même avait un pitbull étant plus jeune. L’adolescent estime que ces chiens sont imprévisibles et qu’ils ne devraient plus être de ce monde. « Je ne comprends pas pourquoi les gens aiment ces chiens. Personnellement, les pitbulls me font peur et j’aimerais ne plus en voir. »
Parmi les nombreux règlements, l’euthanasie provoque beaucoup de controverses. Lorsqu’un chien dangereux tue ou blesse gravement un individu ou un autre chien, il pourra être euthanasié. À ce sujet, l’employé du refuge a été très clair. « On est contre l’euthanasie et on pense fortement que cette loi-là est injuste pour l’animal », proteste-t-il. Il relève aussi que les groupes sur les réseaux sociaux qui dénigrent les pitbulls sont « lamentables ». Alex Bouchard précise que toutes les races peuvent être problématiques en fonction de la vie du chien.
« J’ai été soulagé de voir les nouvelles lois au sujet de cette race de chien à la suite du pitbull qui m’a attaqué », explique Miguel Gingras. La victime admet que, depuis quelque temps, sa peur des chiens dangereux commence à prendre fin, mais que cette attaque va le marquer à jamais. Il affirme également que sa municipalité prend les mesures nécessaires pour qu’une attaque de ce genre ne se reproduise pas.