Jaëlle Allaire
Un nouveau film autoproduit par Nicolas de la Sablonnière dans la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean verra le jour dans les prochaines années.
Après s’être pourtant dit il y a quelques années que les films de fiction c’était fini pour lui, Delasablo se lance de nouveau dans le projet avec son futur film « Un jour de chance ». Grâce à son amour du cinéma, et quelques balades à Chicoutimi, l’idée du film a pris racine dans sa tête et elle était là pour rester. Les tournages sont entamés depuis janvier dernier, le film est déjà bien avancé, mais il reste encore beaucoup de travail à faire.
Son prochain film portera sur plusieurs thèmes comme la perte de repère, les chocs post-traumatiques, le deuil et la dépendance. L’histoire se déroule sur deux fronts, deux personnages principaux qui à la suite de plusieurs événements liés à la chance, la drogue, et à des problèmes vont finir par se rencontrer. Ils penseront que c’est pour le meilleur, mais finalement, c’est peut-être pour le pire.
Un film autoproduit, c’est un film qui n’a aucune subvention mise à part le producteur du film qui finance le strict nécessaire. C’est donc dire qu’autant les acteurs, les cameramen et les preneurs de son font du bénévolat. De plus, plusieurs artistes de la région sont dédiés énormément à ce projet. « Ici au Saguenay de la ressource artistique, il y en a donc, on appelle quelques personnes et le tour est joué, les gens embarquent et le projet est lancé », mentionne-t-il.
Réalisateur depuis l’âge de 15 ans, il en a maintenant 47 avec plusieurs métrages à son actif. Il est aussi un artiste multidisciplinaire (peinture, littérature, philosophie, cinéaste) connu surtout pour ses films et ses tableaux. Il compte une collection d’environ 900 tableaux, entreposés un peu partout.