Frédérik Caron
Un nouveau court-métrage sur l’Alzheimer va bientôt être disponible. Le projet est réalisé par Émile Gagnon.
C’est un étudiant en troisième année à l’École supérieure d’art et technologie des médias, mais plus spécifiquement en production, Émile Gagnon, qui a réalisé ce projet et non pas dans le cadre d’un cours, mais bien de sa propre volonté. C’est son troisième court-métrage.
L’idée de ce court-métrage lui est venue lors d’une conversation avec sa grand-mère « Elle s’est souvenue d’un de mes précédents court-métrages et c’est ce qui m’a donné l’idée pour celui-ci », dit-il. C’est donc un moment de complicité avec sa grand-mère qui lui a donné le goût et l’idée de réaliser ce court-métrage.
C’est un projet qu’il prépare depuis plusieurs mois, car réaliser un court-métrage ce n’est pas une mince tâche. Il a dû écrire le scénario, trouver son équipe technique, trouver des fonds (le cégep lui a versé une somme) pour payer l’équipe et les acteurs, trouver les lieux pour filmer, etc. C’est souvent cet envers du décor que nous ne réalisons pas quand nous regardons un projet cinématographique. Tout l’effort qu’une personne peut mettre pour 15 minutes de visionnement.
Certains problèmes se sont glissés dans la réalisation. « Un de mes acteurs a annulé dernière minute », explique Émile, alors il a dû s’adapter et rapidement trouver une solution pour régler le problème. C’est donc quelque chose qu’il aurait aimé avoir, du temps. Plus de temps pour s’adapter et se réorganiser, mais quand l’équipe est déjà prévue pour une certaine date, on n’y peut rien.
Pour ce qui en est de ses futurs projets, il n’a pas encore d’idée précise. Présentement il réfléchit plus à l’école qu’à autre chose. Il a mentionné que pour son prochain court-métrage, il aimerait bien en réaliser un sur la masculinité toxique dans la société.