Megan Tremblay
La COVID-19 ne ravage plus les hôpitaux comparé au début de la pandémie.
La problématique était qu’il manquait de place dans les établissements de santé pour traiter les patients qui venaient pour d’autres raisons que la COVID-19. Une autre particularité du problème était que les patients arrivaient à l’hôpital pour d’autres raisons que le virus et découvraient qu’ils étaient contaminés lors du dépistage.
Il y avait un moment où l’hôpital de Saint-Eustache était complètement rempli et selon les habitants c’était à cause des cas de COVID-19 qui prenaient toutes les places libres dans l’établissement. Mélanie Drouin, inhalothérapeute dans le bloc opératoire de l’hôpital de Saint-Eustache, nous confirme qu’en « ce moment, on manque de places parce qu’il n’y a pas beaucoup de personnel pour prendre en charge des patients. Il y a beaucoup de patients, mais ça fait plusieurs années que ça dure. Les patients sont dus pour être en CHSLD », affirme-t-elle. En raison du manque de places dans les CHSLD, les patients devaient rester à l’hôpital, ce qui rendait plusieurs lits non disponibles.
Pour d’autres établissements de santé comme l’Hôpital Pierre Le Gardeur, la fermeture des urgences était causée par la COVID-19. Chantale Perron, coordonnatrice technique en cytologie aux laboratoires, nous explique qu’on n’a pas manqué de places dans l’hôpital même si on traitait des cas de COVID-19. Elle explique qu’on a pris les départements qui étaient fermés, comme le bloc opératoire, pour faire des étages COVID-19 ce qui a aidé à gérer le manque de places. L’hôpital a été très limité quant au nombre de places, mais a réussi à s’en échapper.
Heureusement, la situation s’est améliorée. « Il y a une grosse différence parce qu’on connaît mieux le virus. Il nous fait moins peur et maintenant on a l’équipement pour… », dit Mélanie Drouin. On sait maintenant que le virus se transmet plus de façon respiratoire que par le contact et que la protection adéquate dans les hôpitaux est le masque N95 avec la visière. Également, le nombre de cas dans les hôpitaux a diminué.