Olivier Claveau
Le Parti Québécois a proposé lors de la dernière élection un changement du mode de scrutin pour qu’il soit proportionnel.
En effet, plusieurs membres du Parti Québécois ne sont pas satisfaits du mode de scrutin actuel. Selon eux, le mode scrutin devrait être proportionnel aux pourcentages des voix obtenues. Avec leur logique, un parti ayant reçu 10% des votes auraient 10% des sièges. « C’est (le changement du mode de scrutin) principalement de réformer la distorsion qu’on a en ce moment », nous explique Émile Simard, candidat péquiste dans la circonscription de Dubuc. Pour rappel, La Coalition Avenir Québec a eu 90 sièges sur les 125 disponibles en ayant seulement 41% des votes.
« L’important, c’est de s’entendre avec les autres partis pour trouver un mode de scrutin qui convient », soutient M. Simard. Par ailleurs, Le PQ n’est pas le seul parti à vouloir changer le mode de scrutin. Québec Solidaire a aussi donné son avis sur la question.
Selon Gabriel Nadeau-Dubois, co-chef de QS, il y a une urgence d’agir et que « Quelle que soit notre allégeance politique, on ne devrait pas accepter que tant de votes soient perdus et que la volonté du peuple québécois soit aussi tordue par notre système électoral ».
Un changement amènerait beaucoup de conséquences dans la politique québécoise. Premièrement, la CAQ serait minoritaire avec 41% des voix. Par la suite, l’opposition officielle serait Québec Solidaire, suivi par le Parti Québécois et le Parti Libéral du Québec. Le plus gros changement serait pour le Parti Conservateur du Québec, qui n’a reçu aucun siège et qui aurait maintenant 12,9% des sièges.
La question a été posée au gouvernement en place, mais le premier ministre a exclu un éventuel changement dans le mode de scrutin, donnant l’impression que sa promesse de changer le fonctionnement des urnes, qu’il avait faite en 2018, n’est plus d’actualité.