Un jeune Québécois à la poursuite de son rêve aux États-Unis

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Guillaume Laferrière

Le jeune espoir Brandon Mathurin a été recruté en septembre aux États-Unis afin de vivre son rêve de devenir joueur de soccer professionnel. 

Le jeune Québécois natif de St-Catherine a eu la chance de se faire repérer par l’école secondaire McCallie afin d’aller jouer au soccer dans son programme. Avec l’aide de cette école, il a une chance de passer un jour pro en lui offrant des contacts dans certaines universités américaines.  

L’homme de 18 ans a réussi à se faire des contacts aux États-Unis grâce au directeur des sports de son ancienne école le Collège Charles-Lemoyne (CCL) à st-Catherine. « Je suis rentré en contact avec deux écoles du Tennessee. Au final, je me suis retrouvé avec la majorité des gars du CCL. » Ce processus implique beaucoup de discussions avec chaque école « C’est beaucoup d’entrevues avec l’école pour s’assurer que ce soit un bon  fit  après ça je me suis retrouvé ici. » Il faut également préciser que bien que plusieurs étudiants aient réussi à rejoindre cette école aux États-Unis Brandon est le seul à avoir réussi au soccer. 

Le fait qu’il puisse continuer de se développer aux États-Unis va l’aider. « Le campus ici, comparé à nos écoles secondaires, ce n’est même pas comparable. » Les infrastructures de son école sont beaucoup plus adaptées à la poursuite de son rêve, devenir pro un jour « Les infrastructures sont très professionnelles je dirais, pour le sport surtout on est super bien encadré. » 

Malgré tous les avantages que peut lui apporter cette opportunité, il y a malgré tout des désavantages. Partir loin de sa famille à un si jeune âge ce n’est pas facile pour tout le monde . « Je ne peux pas dire que ça a été facile de quitter ma famille, mais la transition s’est quand même bien faite », confie Brandon.

Quelle est la prochaine étape? Il a plusieurs options et il en est conscient. « Vu que je suis venu aux États-Unis, l’option des universités américaines est une très bonne option. » Cependant il n’y a pas que celle-ci. « Sinon je peux bâtir mon réseau de connaissances et peut-être même me rendre en Europe. »