Jean-Pascal Bouchard
Une pénurie de main d’œuvre a été constatée dans plusieurs écoles de la province. Cette situation rend la tâche des enseignants plus difficile, car ceux-ci doivent redoubler d’efforts. En effet, cette pénurie force les enseignants à faire du temps supplémentaire, car il n’y a personne pour remplacer leurs collègues.
Cette pénurie s’explique principalement en raison du salaire des enseignants. En effet, après 4 ans d’université, les enseignants commencent avec un salaire de 48 000$ par année. Même s’ils ont un salaire bas, les enseignants font des stages non payés lorsqu’ils sont à l’université. Ces stages font en sorte que les enseignants sont dans une situation précaire financièrement pour travailler.
Pour contrer ce salaire décrit aberrant par les enseignants, plusieurs solutions pourraient être réclamées par les enseignants. Par exemple, Brittanie Guay une enseignante au primaire, propose de rendre les stages payants.
Les enseignants n’ont pas beaucoup de ressources matérielles et financières ce qui rend leur condition de travail plus difficile. <<J’ai déjà dépensé mon budget de photocopies pour l’année et nous sommes au mois d’octobre>>, affirme madame Guay.
La pénurie d’enseignants rend le travail tellement difficile qu’un enseignant sur 5 abandonne le métier lors des 5 premières années. Pour contrer ceci, un système de mentor a été mis en place pour accompagner l’enseignant lors de cette période de cinq ans.
Ceci est difficile car il faut être dédié aux étudiants a 100 % par exemple. Il faut être prêt à faire des heures supplémentaires et de payer du matériel soi-même pour les étudiants.
En raison de leur salaire faible ainsi qu’un énorme manque de ressources, le travail d’enseignant est plus difficile que jamais. <<On ne peut pas créer des miracles avec rien>>, mentionne Madame Guay.