Laurence Fillion
Sylvain Pinet, résident de Saint-Honoré, s’est inquiété de la disparition des bleuets et des framboises sur son terrain il y a 6 ans. Il n’allait pas rester les bras croisés. Il est remonté jusqu’à la source du problème et a cherché une solution pour ramener des pollinisateurs dans son quartier.
M. Pinet n’est pas quelqu’un qui fait les choses à moitié. Quand il voit un problème, il trouve des solutions. Il a fait ses recherches qui l’ont amené à se procurer une ruche d’abeilles, et qui l’ont guidé vers une serre solaire passive adjacente à la maison. Le projet lui a plu pour sa retraite ; passer du temps à s’occuper de sa serre et préparer des plats avec ses légumes et peut-être même son poisson pour son BBQ.
Il a construit la serre avec son père pendant l’été 2021. Il a beaucoup économisé sur la main-d’œuvre en le faisant lui-même et en trouvant des matériaux à bas prix. Il compare les dépenses à celles d’une motoneige neuve. « Sauf qu’au lieu de me coûter 100$ ou 150$ d’essence chaque fin de semaine, présentement, elle me rapporte entre environ 300$ et 450$ d’épicerie par mois. »
Ce dernier a deux objectifs pour sa serre. Le premier est pour cet hiver : il veut réussir à faire en sorte qu’elle fonctionne 365 jours par année. Il mentionne que s’il réussit, il va pouvoir faire pousser toutes sortes de fruits et légumes qui d’habitude, ne survivent pas à notre climat.
Son deuxième objectif est plus complexe : il veut mettre en fonction un système hydroponique. C’est un bassin avec une pompe et des nutriments artificiels. Il y mettrait des perchaudes qu’il va nourrir avec des vers de terre et d’autres insectes, qui eux vont nourrir les plantes qui vont redonner de l’eau claire aux poissons. Son but est d’aller vers la truite qui est plus complexe à entretenir. « Présentement, j’ai des légumes, dans le futur je veux avoir des fruits et je voudrais avoir des poissons. Le but de la chose est vraiment de diversifier. »