Virginie Enault
Mélanie Enault, une de nos rares pilotes féminines, nous éduque sur son devoir en tant qu’inspectrice de vols de production avec la compagnie canadienne d’aviation Bombardier.
Mme Enault nous explique que « les personnes et les compagnies avec beaucoup d’argent vont acheter les avions de type « Global » et c’est mon travail d’aller leur porter et de s’assurer que le produit que je donne est dans un état parfait. »
Le poste que tient l’aviatrice appartient au département des « Flight Operations » chez Bombardier.
Dans cette entreprise d’aviation, il y a seize pilotes qualifiés pour les inspections des avions « Global » ainsi que dix pour le « Challenger », Mélanie étant la seule femme du lot.
« Nous allons vérifier les moteurs. Je vais en arrêter un à la fois et je vais les repartir. On vérifie tout ce qui est à réviser : les systèmes hydrauliques, le système électrique et du moteur, système de pressurisation, vraiment tous les systèmes de l’avion », mentionne l’aviatrice.
Pour effectuer les vols de production qu’elle effectue, une certification est nécessaire. Le parcours scolaire de la pilote commence au Cégep de Maisonneuve dans le programme des sciences pures. Elle a ensuite poursuivi son chemin en allant au CESPA (Collège d’Enseignement Supérieure Pilotes Aéronefs), où elle obtient sa licence commerciale et qualification d’instructrice.
Pour être éligible à avoir son permis de pilote d’avion, 250 heures de vols sont nécessaires. En 1994, après avoir obtenu son permis, Mélanie commence sa carrière de pilote à Rouyn-Noranda. Elle commence par la suite à travailler chez Bombardier en 2000.
Lorsque les aéronefs sont en condition adéquate pour un vol, les pilotes partent en action. Ces derniers font des vols préparatoires pour s’assurer que les avions sont prêts pour la mise en marché de ceux-ci.